Un document en format EPS vectoriel est un fichier en langage Postscript décrivant le contenu d’une image ou d’une page complète (textes, filets, images importées). Contrairement aux fichiers Postscript qui ne peuvent être destinés qu’à l’impression, le fichier EPS peut être visualisé et importé dans bon nombre de logiciels de dessins, de PAO et de mise en page.
Mode de communication et de collaboration entre entreprises utilisant les technologies de l’Internet. Réseau privé limité à une population identifiée. On peut y accéder de l’extérieur de l’entreprise, généralement avec un mot de passe ou un code, souvent par le site Internet.
En imprimerie, le façonnage est l’étape finale en fin d’impression. C’est cette série d’actions qui va donner à l’ouvrage son aspect final. Elle est composée d’une étape de pliure, de massicotage et de reliure.
Ensemble des caractères élaborés en vue de leur utilisation conjointe. Par exemple, la famille Garamond se compose des styles romain et italique, ainsi que des graisses normal, demi-gras et gras. Chacun des assortiments de style et de graisse forme un caractère.
Traits continus ou pointillés d’un document servant à séparer les éléments d’une page.
Ensemble des traitements subit par les travaux de leur sortie de presse jusqu’à leur expédition.
C’est la dernière étape avant l’impression. Le flashage consiste à créer des films séparés par couleur qui seront remis à l’imprimeur. Étape intermédiaire entre la PAO et l’impression finale. Il se fait sur des flasheuses (sortes d’imprimantes laser à très haute résolution : 1 200 dpi, 2 400 dpi..) qui insolent un film à très forte densité (densité du noir supérieur à 4), et à très haut contraste. Les fichiers PAO sous Quark Xpress, Illustrator, EPS, Adobe Creative Suite, InDesign, Acrobat PDF... peuvent être ainsi traités avec un RIP PostScript. Les flasheuses film (ou CTF: Computer to film) ont été depuis le début des années 2000 adaptées en CTP (Computer_to_plate) pour l’impression offset. Le «C.T.P» computer to plate n’insole plus un film photosensible mais directement la plaque offset qui sera montée sur le cylindre porte plaque de la presse. Le CTP permet d’obtenir une forme imprimante (plaque) de haute qualité et de limiter l’impact sur l’environnement (diminution ou suppression des rejets argentiques).
Une fonte de caractères, en typographie, est un ensemble de glyphes, c’est-à-dire de représentations visuelles de caractères, d’une même famille, de même style, corps et graisse. Elle se distingue de la police d’écriture ou bien police (terme plus utilisé dans les traitements de texte) qui regroupe tous les corps et graisses d’une même famille, dont le style est coordonné, afin de former un alphabet, ou la représentation d’ensemble de caractères d’un langage, complet et cohérent. Bien que les deux termes soient fréquemment confondus, ils ne sont donc pas équivalents.
Acronyme anglais de File Transfer Protocol. Solution logicielle client ou serveur assurant le transfert de fichiers entre deux machines. Cette solution est couramment utilisée pour le transfert de gros fichiers.
Essai de photogravure couleur par couleur puis par superposition des couleurs entre elles pour faciliter les corrections et le suivi sur machine du résultat obtenu.
Épaisseur relative des divers dessins des caractères d’une famille. Elle se caractérise par des attributs tels que maigre, normal, gras, très gras, etc.
Le grammage est la masse de papier au m2. Son unité est g/m2. Le grammage donne une idée de l’épaisseur du papier et du carton. À grammage égal, l’épaisseur peut varier en fonction de la nature du papier. On peut les classer en 3 groupes:
Traits de coupe (repères ou croix de repérage) excentrés si possible, permettant de simplifier la mise en repérage des films. Sur les travaux en plusieurs couleurs, elles permettent de repérer précisément la superposition des différents films, afin d’éviter tout phénomène de moirage ou de décalage d’impression.
Représentation graphique de la répartition des luminosités d’une image, depuis les ombres jusqu’aux hautes lumières.
Agrandissement de l’image ou d’une partie de l’image sans changement de rapport hauteur largeur. Exemple : Document tel Largeur 21, Hauteur 30, Agrandissement à 200 %, Largeur 420, Hauteur 600.
Une image matricielle (ou image en mode point, ou en anglais une « bitmap » ou « raster ») est une image numérique stockée dans un fichier dans un format de données qui se compose d’un tableau de pixels ou de points de couleur, généralement rectangulaire, qui peut se visualiser sur un moniteur d’ordinateur, tout autre dispositif d’affichage, ou simplement sur une feuille de papier.
Un dessin vectoriel est une représentation composée d’objets géométriques (lignes, points, polygones, courbes, ...) ayant des attributs de forme, de position, de couleur, etc., permettant de produire des images. Il se différencie de cette manière des images matricielles (ou « bitmap »), dans lesquelles on travaille sur des pixels.
Dans un fichier de mise en page, hormis le texte, il peut exister des dessins ou photos provenant d’autres logiciels. Par exemple, lorsque l’on monte une page sur XPress, on peut être amené à importer/incorporer un logo dessiné sur Illustrator ou une photo retouchée sur Photoshop.
En imprimerie, l’imposition consiste à placer sur une grande feuille (la forme) les pages d’un ouvrage afin d’obtenir un cahier lors de son pliage. Les formes d’imposition se composent généralement de 4, 8, 16 ou 32 poses et sont gérées en signatures (recto et verso). Les pages sont alors gérées deux à deux. Pour un cahier de 16 pages, par exemple, le logiciel d’imposition assemblera les pages 16 et 1 ensemble pour le recto, puis 2 et 15 pour le verso, et ainsi de suite.
Action de réaliser ou retoucher des dessins ou des photographies, en vue d’une publication imprimée ou électronique à l’aide d’un ordinateur comme outil principal.
Espace variable entre les lettres d’un bloc de texte pouvant être ajusté afin de faire tenir plus ou moins de texte ou d’en améliorer la lisibilité. Le crénage agit sur les lettres indépendamment les unes des autres, tandis que l’interlettrage s’applique à un bloc de texte entier. On désigne parfois l’interlettrage sous les termes d’approche ou de crénage libre.
Espace ajouté entre les lignes d’un texte pour le rendre lisible.
Espace variable entre les mots dont l’ajustement vise à améliorer la lisibilité du texte ou à faire tenir un bloc typographique dans un espace donné.
Réseau interne à l’entreprise dont le fonctionnement est calqué sur celui d’Internet. Il n’est souvent accessible que de l’intérieur de l’entreprise.
JDF est un format de fichier d’échange de données au format XML. JDF intègre le Portable Job Ticket Format (PJTF) de suivi prépresse d’Adobe, déjà intégré au PDF. Dans les industries graphiques, le Job Definition Format ou JDF désigne un format de fichier destiné à permettre la transmission d’informations (nombre de pages, format fini, imposition, encres, nature du papier, linéature, délai...) concernant un travail à réaliser.
JPEG (également appelé JPG) est un acronyme de Joint Photographic Experts Group, comité de plusieurs groupes de professionnels de l’industrie de l’image créé en 1986. Ce comité a donné son nom à la norme ouverte de compression d’images numériques JPEG. Le JPEG est un format à perte, qui élimine donc des informations, mais un des points forts de JPEG est que son taux de compression est réglable.
Bloc de texte dont les lignes sont alignées sur les marges de gauche et de droite. Un texte justifié, bien que plus formel, rend la lecture plus difficile.
Texte aligné sur la marge de droite. Si ce même texte n’est pas aligné sur la marge de gauche, on dit qu’il est justifié à droite en drapeau à gauche. Le terme « en drapeau à gauche » est parfois employé seul dans le même sens.
Texte aligné sur la marge de gauche. Si ce même texte n’est pas aligné sur la marge de droite, on parle d’un texte justifié à gauche en drapeau à droite. Le terme « en drapeau à droite » est parfois employé seul dans le même sens.